Phare d'Eckmühl aussi appelé Phare de Penmarc'h
1893-1897
Granit de Kersanton
60 m
Feux à 1 éclat blanc tournant tous les 5 s.
Optique : Fresnel focale 30 cm, diam. 4 m
Lanterne : Lampe halogène 650 W
Aide sonore : 1 son - 60 secondes
Portée : 25 milles
Automatisé le 17 octobre 2007
2005/09/26 : inscrit MH
2011/05/23 : classé MH
Avec l’Ile Vierge, Penmarc’h est un cas intéressant de « reconstruction » d’un phare du programme de 1825. La première tour est l’oeuvre des ingénieurs Goury, l’aîné et le jeune. Goury est un vétéran de l’Empire, qui a occupé en Italie le poste d’ingénieur en chef du département de l’Arno et dont la carrière s’achève dans sa région d’origine. Il adopte une architecture conforme aux dispositions imaginées par Léonor Fresnel, une tour cylindrique centrée sur une base cubique. Ce plan sera repris à l’identique pour l’île de Batz. Le phare de Penmarc’h, équipé d’un feu à éclipse est allumé à l’entrée de l’hiver 1835.
En 1892, les ingénieurs des Ponts lancent les travaux du nouveau phare de Penmarc’h. L’installation d’une puissante optique double éclairée par un foyer électrique n’est pas possible dans la tour construite dans les années 1830. La généreuse donation d’Adélaïde-Louise d'Eckmühl, marquise de Blocqueville, qui souhaite honorer la mémoire de son père, donne au projet un tour monumental. La puissance de la lumière électrique est donc associée à une architecture qui célèbre la rencontre entre le progrès technique apporté par la République et la Bretagne archaïque, symbolisée par un soubassement en granit de Kersanton grossement taillé, « à l’apparence fruste et robuste ».
L’allumage du phare a lieu le 17 octobre 1897.
Cote : ENPC PH 663 G.1
École nationale des ponts et chaussées