Phare d'Ar-Men
1867-1881
Roche amphibolique de Kersanton
37 m
Feu blanc à trois éclats toutes les 20 secondes produit par une lampe halogène de 250 watts ;
Optique tournante six panneaux, distance focale de 0.25 mètre
Portée : 23.5 milles
Automatisé en 1990
A l’extrémité de la chaussée de Sein, Armen occupe une place singulière dans l’histoire des phares en mer. Quand Léonce Reynaud lance les travaux, il sait que l’environnement marin est particulièrement défavorable à la réussite de l’entreprise. Plusieurs ingénieurs vont se relayer entre 1867 et 1881 pour établir le massif de fondation sur lequel s’élève une tour de six étages. Les textes sur la construction d’Ar-Men n’ont pas été écrits par les ingénieurs, mais par deux conducteurs des Ponts et Chaussées, Lacroix et Probesteau, qui ont tenu les journaux de ce long et difficile chantier. Lacroix publie le sien dans les Annales des conducteurs des Ponts et Chaussées en 1886.
École nationale des ponts et chaussées